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Mieux travailler en équipe pour diminuer les EIG associés aux soins

Quels sont les outils proposés pour améliorer le travail en équipe ?

Quel bilan après 1 an d'avis donnés sur l'efficience des établissements ?

Les événements dits "porteurs de risque" (Haute autorité de santé)

L'analyse des indicateurs IPQASS (qualité et sécurité des soins : HAS)

Ce que les usagers attendent de leur établissement de santé (source HAS)

Points-clés de la certifcation HAS des établissements de santé V 2014

Quel rôle peut jouer le patient dans sa prise en charge ? (source HAS)

Le DPC pluri-professionnel par la directrice de l'OGDPC (source HAS)

Qualité de vie au travail et qualité & sécurité des soins (V. Ghadi HAS)

Préparer et organiser une revue de morbidité-mortalité ou RMM (HAS)

Le déroulement d'une revue de morbidité-mortalité ou RMM (HAS)

Comment conduire la suite d'une revue de morbidité-mortalité ? (HAS)

Le circuit du médicament : exemple type d'analyse des risques (Cerimes)

Plaidoyer sémantique : non, un risque ne se prévient pas

L'expression "prévention des risques" connaît aujourd'hui un certain succès, y compris dans des textes de référence et même des textes officiels provenant des ministères. Il s'agit pourtant là d'une impropriété sémantique. En effet, la prévention concerne des évènements indésirables, comme les maladies et accidents. Alors que le risque n'est pas un évènement : c'est un concept qui combine la probabilité de survenue d’un événement et la gravité potentielle de cet évènement, ces deux composantes du risque étant classiquement illustrées par la courbe de Farmer. En pratique, on commence par analyser les situations dangereuses ou dangers, qui sont des éléments perceptibles, puis on apprécie les risques correspondants. La démarche sécurité qui en découle consiste à œuvrer pour réduire les risques ainsi estimés. L’expression "gestion des risques" ou "management des risques" désigne l'ensemble de cette démarche sécurité. Les guides de référence ISO-CEI 51 et 73 (vocabulaire de la sécurité, du dommage et du risque) sont suffisamment clairs à ce sujet. Il faut donc proscrire radicalement l'expression "prévention des risques" qui est un véritable barbarisme, pourtant fort répandu.

Aller à page traitant de la gestion des risques.

 

Infections "nosocomiales" : tout le monde est concerné

Tout le monde a dans sa famille ou ses proches une ou plusieurs personnes ayant fait une infection associée aux soins. Cette complication des soins, qu'ils soient hospitaliers ou extra hospitaliers, est en effet devenue d'une préoccupante banalité.

 

Les étymologies et le vrai sens du terme "nosocomial"

Avec sa double étymologie (grecque : nosos, maladie et komeo, soigner, d'où "en rapport avec un soin donné pour une maladie" ; latine : nosocomium, hôpital), le terme nosocomial est interprété et utilisé de différentes façons. Dans la plupart des documents issus du ministère chargé de la santé, l'étymologie latine prévaut et l'expression nosocomiale fait dans ce cas référence à l'activité hospitalière, publique ou privée, sans systématiquement préjuger d'un quelconque manquement dans la qualité des soins. Toujours est-il que certaines infections nosocomiales sont directement liées à un soin alors que d'autres ne le sont pas. On préfère parler aujourd'hui d'infections associées aux soins, expression qui englobe celle d'infection nosocomiale, a l'avantage d'être plus claire, moins connotée et de s'appliquer aussi à l'activité de soins extra-hospitalière. Ainsi, l’expression « infection nosocomiale », qui est aujourd'hui largement connue, est peu à peu abandonnée.

 

Par définition, un risque ne peut pas être égal à zéro

Si l'on se réfère à la définition du risque, il apparaît qu'il s'agit de la combinaison de la probabilité de survenue d'un évènement, en principe indésirable, et de la gravité potentielle de cet évènement craint.

Une probabilité est un nombre décimal qui varie de plus de zéro (ou plus de 0 %) à moins d’un (ou moins de 100 %). La probabilité d'un risque ne peut pas par définition prendre les valeurs extrêmes, car si c'était le cas, le risque n'existerait plus : la valeur nulle signifierait que l'évènement ne pourrait pas survenir, la valeur un (ou 100 %) que l'évènement serait au contraire certain. Quand une probabilité est extrêmement faible, on dit qu'elle est égale à epsilon (lettre grecque), ce qui revient à dire que le risque correspondant est négligeable, infime, presque virtuel, bien que n'étant en aucun cas nul.

Si un risque existe, il n'est pas nul ; sinon, il n'existe pas.

Que se passe-t-il en pratique ? Tout individu accepte généralement de prendre un risque égal à epsilon (négligeable), du moins quand le bénéfice attendu est substantiel. Or, si d'aventure l'accident survient néanmoins (prouvant par là même a posteriori l'existence du risque), cet individu se révolte et se considère comme une victime anormale. Mais n'est-ce pas humain ? Et c'est justement ici qu'interviennent les assurances et autres dispositifs collectifs d'indemnisation.

 

La lutte contre les infections associées aux soins : EOHH

La lutte contre les infections associées aux soins est une discipline de santé complexe et exigeante. Aujourd'hui, des spécialistes de l'hygiène travaillent à plein temps ou à temps partiel dans les établissements de santé publics comme privés, au sein d'équipes opérationnelles d'hygiène hospitalière (EOHH ou plus simplement EOH). Les uns sont des praticiens hygiénistes (médecins, pharmaciens), les autres des infirmiers et cadres infirmiers hygiénistes, d'autres encore des techniciens biohygiénistes. Ce sont tous des professionnels de la lutte contre les infections associées aux soins qui ont acquis en plusieurs années une expertise dans ce domaine.

 

L'asepsie est différente de l'antisepsie qu'elle complète

L'asepsie (étymologie grecque : sepsis, "envahissement microbien" et a privatif, "absence de") est une méthode de soins (mais également de travail en dehors des soins) qui consiste à accomplir une tâche donnée sans apporter de micro-organismes (bactéries, virus, champignons) au patient (ou à l'objet de sa tâche). Elle repose sur l'utilisation de matériel stérile, de tenue stérile, de couvre-chef étanche, de gants stériles, de masque anti-projection, de micro-filtres à air (filtres à très haute efficacité ou THE) et de système de renouvellement de l'air, sans oublier les règles comportementales. Les procédés employés sont appelés des techniques aseptiques. Le niveau d'asepsie doit être adapté au niveau de risque de la tâche : il peut varier d'un niveau élémentaire à un niveau maximal.
Le terme asepsie est souvent employé à tort à la place du terme antisepsie : c'est un contre-sens. En effet, l'asepsie consiste à faire obstacle à l'afflux de microorganismes, alors que l'antisepsie consiste à les inactiver là où ils se trouvent : c'est bien différent.
Voir la page du glossaire détaillé.

 

Le terme "décontamination" doit être gardé en hygiène

Le groupe européen de normalisation du vocabulaire (CEN) ainsi que la société française d'hygiène hospitalière (SFHH) ont préconisé, il y a déjà plusieurs années, de ne plus employer le terme décontamination en hygiène hospitalière. Au motif qu'il prête à équivoque avec l'expression décontamination radioactive et qu'il est imprécis s'agissant de son emploi concernant les microorganismes. Or, ce mot a l'avantage d'être explicite et de répondre au phénomène indésirable de contamination, terme non seulement maintenu, mais très utilisé et irremplaçable. Le vocable assez récent "prédésinfection" ne saurait se substituer à décontamination. Ainsi, nous préconisons de maintenir le mot décontamination, en précisant que cette opération concerne les biocontaminants (biodécontamination) et qu'elle correspond à une désinfection de bas niveau. Du reste, malgré les préconisations de ne plus l'employer, le terme décontamination continue de l'être, car il est à la fois clair et utile.

 

Ne tirez pas sur la qualité

Non, ce n'est ni une mode, ni du formalisme, ni de l'écrit obsessionnel, ni une tendance à tout compliquer.

Une démarche qualité consiste à décrire, écrire et analyser ce que l'on fait, définir et écrire ce que l'on veut faire avec l'objectif d'améliorer l'activité en question, puis faire ce que l'on a prévu et enfin vérifier que l'on a bien fait ce que l'on avait défini. Décrire, écrire, analyser, définir des améliorations, les mettre en oeuvre et vérifier qu'elles ont été atteintes, puis réajuster car un objectif atteint à 100 % reste encore l'exception.

Ce n'est pas une mode mais une démarche on ne peut plus logique. La démarche qualité a forcément recours à l'écrit, car "verba volant, scripta manent" (les paroles s'en vont, les écrits demeurent). Elle bouscule la tradition, les habitudes ancestrales, le confort de l'immobilisme.

Cette démarche se heurte à ceux qui s'expriment ainsi : "On a toujours fait comme ça, on m'avait appris comme ça, pourquoi changer ?".

Mais attention aux pièges dans lesquels il n'est pas rare de tomber :

- tout écrire, au risque de se noyer
  dans les écrits
,

- vouloir changer ce qui à l'évidence
  fonctionne tout à fait bien
,

- s'acharner à tout évaluer d'une
  façon systématique et obsessionnelle,

- prétendre pouvoir tout améliorer,

- induire chez les professionnels le
  sentiment qu'ils travaillaient mal,

- compliquer inutilement les
  activités par formalisme,

- faire des procédures trop
  détaillées
et partant trop longues...

 

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